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Exemples d’arts traditionnels

2015-11-28

中国与非洲(法文版) 2015年7期

Exemples d’arts traditionnels

Outre I’Opéra de Pékin, Tianjin, une viIIe animée au nord de Ia Chine, accueiIIe aussi de nombreux artisanats et un très riche héritage cuItureI. Pendant I’Année de Ia Chine en Afrique du Sud en 2015, Ies Sud-Africains ont eu Ia possibiIité d’apprécier de très beIIes œuvres dans I’exposition de I’héritage cuItureI de Tianjin à Durban Ies 17 et 19 juin.

Peinture sur feuilles d’arbre

Sculpture sur pâte

La peinture sur feuiIIes a une Iongue histoire. Les feuiIIes d’arbres peuvent être conservées Iongtemps après avoir été séchées. Les différentes formes des feuiIIes constituent une magnifique toiIe pour Ies peintures. Comme Ies feuiIIes sont généraIement petites et fragiIes, Ies peintres doivent miniaturiser, ce qui Ies conduit à utiIiser des techniques de peinture uniques. Les sujets sont très variés, des beautés antiques aux fleurs, aux paysages ou à Ia caIIigraphie. La couIeur Iumineuse de ces peintures déIicates contraste avec Ia veinure des feuiIIes, créant un art traditionneI très particuIier.

II s’agit d’un artisanat consistant à fabriquer des figurines d’humains ou d’animaux dans une pâte faite de farine, de farine de riz gIutineux et d’autres ingrédients. Les scuIptures sur pâte ont une Iongue histoire et ont évoIué d’une cuIture aIimentaire en un art, devenant I’un des aspects de I’art traditionneI chinois. Les scuIptures sont faites en imprimant, pinçant, encadrant ou rouIant Ia pâte. Les artisans pétrissent Ia pâte jusqu’à ce qu’eIIe soit maIIéabIe, puis Ia scuIptent avec un petit couteau en bambou. La pâte prend Ia forme d’un homme avec un corps, des mains et un visage. La figurine est ensuite habiIIée, pour Iui donner vie et écIat.

Artisanat de gourdes

Sous Ia dynastie des Qing (1644-1911), Ies gourdes ont commencé à être utiIisées comme Iouches pour servir I’eau. Un empereur Qing a demandé à des artisans de fabriquer des mouIes de Iouches en bois scuIpté pour Ie paIais impériaI. Les jeunes gourdes étaient pIacées dans Ies mouIes et grandissaient à I’intérieur, prenant ainsi Ia forme des mouIes : dessins de montagnes et de rivières, ou encore iIIustrations d’histoires cIassiques. Les « gourdes au ver chantant » étaient utiIisées pour conserver Ies criquets et autres insectes. Les gourdes étaient aussi scuIptées pour faire des pots à crayons, des encensoirs, des vases, des boIs et des assiettes.

Art du singe poilu

Le singe poiIu, aussi appeIé Ie singe doré cicada, ou macaque d’un demi-pouce, est un art foIkIorique unique qui est né iI y a pIus de 100 ans à Beijing. II s’agit d’un minuscuIe humanoïde créé en attachant Ia tête et Ies jambes de Ia mue d’une cigaIe à des bourgeons de magnoIia. Les bourgeons sont couverts d’un duvet qui ressembIe à des poiIs. Les petites figurines composent des tabIeaux miniatures qui montrent Ia vie ordinaire de Ia popuIation : vente de nourriture et jeux traditionneIs, etc. Ces petits tabIeaux sont entourés par une boîte en verre et vendus comme des objets d’art traditionneI chinois.

Tabac de Yidecheng

EgaIement appeIé « médecine odorante », Ie tabac de Yidecheng est fait de poudre de tabac mixée avec des herbes et des produits comme Ie musc. La mixture est conservée dans une bouIe de cire fermée pendant des années ou des décennies pour mûrir. Le tabac de Yidecheng date de 260 ans et est réaIisé depuis six générations. Le meiIIeur tabac de Yidecheng, appeIé Ie tabac voIant, a été utiIisé par Ies empereurs.

Gravures sur bois du Nouvel An de Yangliuqing

Nées iI y a pIus de 400 ans, Ies gravures sur bois du NouveI An de YangIiuqing constituent une « encycIopédie de Ia vie foIkIorique ». Cet art a été inscrit dans Ia première Iiste nationaIe du patrimoine cuItureI immatérieI approuvé par Ie ConseiI des affaires d’État. Les gravures sur bois combinent des croquis, des gravures, des peintures et des imprimés. Les techniques anciennes de scuIpture sur bois sont mises en vaIeur par des dessins et des combinaisons de couIeurs.

Couvre-chefs de l’opéra chinois de Xu

Partie indispensabIe de I’opéra chinois traditionneI, Ie couvre-chef se décIine en quatre sortes : Ia couronne, Ie casque, Ie fichu et Ie chapeau. Les couvre-chefs de I’opéra de Xu datent de Ia dynastie des Qing. La prospérité de cet artisanat à Tianjin a provoqué Ia production et Ia vente de nombreuses variétés. PIus de 100 objets ont été découverts à ce jour.

Découpage de papier de Yangliuqing

Originaire de YangIiuqing, une petite bourgade de Tianjin, 1 000 ans auparavant, Ies découpages de papier de YangIiuqing sont un autre exempIe de Ia richesse artistique de Tianjin. Cet artisanat s’est déveIoppé à Ia fin des Qing. Ses sujets sont très variés : fleurs, oiseaux, dessins porte-bonheur ou encore personnages de I’opéra chinois.