APP下载

Ouvert à l’innovation

2017-08-07laprovincechinoiseduJiangsuseconcentresurinnovationdanslapromotiondesonveloppementconomiqueparXiaYuanyuan

中国与非洲(法文版) 2017年6期

la province chinoise du Jiangsu se concentre sur l’innovation dans la promotion de son développement économique par Xia Yuanyuan

Ouvert à l’innovation

la province chinoise du Jiangsu se concentre sur l’innovation dans la promotion de son développement économique par Xia Yuanyuan

en sortant du siège social de Suning à

Nanjing, chef-lieu de la province du Jiangsu, à l’est de la Chine, Mapundula Erasto Charles, fonctionnaire de 32 ans du Centre d’investissement et de commerce du Malawi, a déclaré que cette visite au géant chinois de l’électronique avait été « une révélation ».

« Je suis très attiré par les technologies que Suning utilise. Je n’aurais jamais pensé qu’il puisse en exister de pareilles, comme les données numériques et le cloud computing », aff i rme-t-il àCHINAFRIQUE.

Charles est l’un des 17 étudiants du MBA international de l’Université normale de Beijing, qui ont pu visiter les villes de Nanjing et Kunshan, du 10 au 14 avril. En provenance de 15 pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, les étudiants ont pu en apprendre davantage sur le développement basé sur l’innovation de la province du Jiangsu.

À la limite du centre f i nancier chinois qu’est Shanghai, le Jiangsu a donné la priorité à l’innovation au cours des dernières années. Un choix qui porte ses fruits puisque la province est désormais reconnue comme un centre névralgique de l’innovation, de la technologie et de l’entreprenariat dans le pays.

Comme Charles, de nombreux étudiants en MBA ont déjà travaillé dans divers ministères liés aux affaires dans leurs pays respectifs, avant de partir étudier en Chine. Charles a ainsi aff i rmé que son voyage l’avait convaincu de ramener chez lui quelques-unes des meilleures pratiques du Jiangsu, dans son approche unique du développement économique.

Des étudiants en visite au CRRC de Puzhen, à Nanjing.

Capitale de l’innovation

Le gouvernement chinois a fortement mis l’accent sur la mise en place de mesures destinées à booster l’innovation, dans le cadre du développement rapide que connaît le pays. À cet égard, Nanjing fait ainsi f i gure de modèle.

« L’innovation implique de développer de nouvelles industries high-tech, af i n d’ouvrir davantage d’espaces de croissance et de transformer les industries plus traditionnelles grâce aux nouvelles technologies de l’information », explique Liu Liya, inspectrice adjointe du Bureau municipal de commerce de Nanjing

À cet effet, la ville a mis en place des cellules de centres technologiques, de recherche et de développement, de vente, de logistique et de sièges sociaux. « Les nouvelles industries de Nanjing sont en plein essor, et la part de la contribution scientif i que et technologique dans la croissance économique est désormais de 61 % », poursuit Liu.

À partir de 2017, plus de 3 500 entreprises, provenant de plus de 60 pays et régions différents, se sont installées à Nanjing, af i n de partager leurs ressources innovantes. La ville héberge également 83 membres de l’Académie des Sciences et de l’Académie d’Ingénierie de Chine, 80 laboratoires de pointe d’échelle régionale et plus, ainsi que 326 centres de recherche technologique, fournissant un support high-tech aux entreprises.

L’innovation a été décisive dans le développement de notre ville. Plutôt que d’être simplement labellisésmade in Kunshan, nos produits sont en fait véritablementcréés à Kunshan.

Wang Yongjin, vice-président de l’École du Parti du comité municipal du Parti communiste chinois pour Kunshan

Nouvelles méthodes, nouveaux succès

« L’innovation est notre plus grand avantage face à la concurrence mondiale », expose Dai Xuejun, fonctionnaire au CRRC Puzhen, une entreprise de Nanjing qui travaille principalement dans la fabrication de véhicules ferroviaires urbains et de voies rapides de chemin de fer.

Huit ans plus tôt, la compagnie était entrée pour la première fois en contact avec les technologies avancées étrangères. Un contact qui avait fait prendre conscience aux dirigeants que l’innovation était la clé de voûte pour se démarquer de la concurrence internationale. Le réseau de transport de l’information et de contrôle technologique de l’entreprise – éléments majeurs de la production de véhicules ferroviaires urbains – a ainsi f i ni par atteindre un niveau de classe mondiale.

La société a également réalisé d’importantes percées dans l’innovation managériale en mettant en place une logistique intelligente. Dans son entrepôt de 20 000 m², un système automatisé de pointe s’occupe de trier et de distribuer les pièces aux ouvriers, réduisant ainsi la perte de temps et l’erreur humaine.

L’accent mis sur l’innovation technologique a également permis à la compagnie de s’ouvrir de nouveaux marchés. Depuis le début de l’année, elle a ainsi réalisé 23 projets de réseaux de transports urbains, dans 14 pays et régions, dont le Cameroun, le Sud Soudan, le Nigéria et le Kenya.

Plus que simplement fabriquer : créer

Imaginez une poussette qui pourrait suivre une maman de manière autonome lorsqu’elle porte son bébé dans les bras, et qui pourrait se plier et se déplier, sur simple pression d’un bouton. Ou bien encore un matelas qui enregistrerait le rythme cardiaque et la température d’un nourrisson…

Loin d’être de simples fantasmes, il s’agit bien de produits de la société Goodbaby, l’un des leaders mondiaux de produits durables pour nourrissons, située dans la zone de développement économique et technologique de Kunshan dans la province du Jiangsu.

Localisé dans le delta du Yangtze, entre Shanghai et Suzhou, la ville de Kunshan a longtemps compté parmi les plus pauvres, avant la réforme de la Chine et sa politique d’ouverture à la f i n des années 1970. Depuis, les choses ont complètement changé.

« En se focalisant sur la transformation, l’amélioration et le développement de l’innovation depuis les années 1980, Kunshan est aujourd’hui classée n°1 sur le plan de la compétitivité économique parmi plus de 2 000 villes similaires à travers la Chine », détaille Wang Yongjin, viceprésident de l’École du Parti du comité municipal du Parti communiste chinois pour Kunshan.

Selon lui, le moteur de ce développement tient dans les nombreuses zones de développement économique (ZDE) de la ville. Introduites en 1985, ces ZDE ont attiré d’importants investissements étrangers, que la ville a judicieusement redirigés vers les secteurs innovants de l’économie.

Le résultat de cette politique a été l’augmentation du nombre de sociétés innovantes, produisant des marchandises à haute valeur ajoutée, telles que Goodbaby. « L’innovation a été décisive dans le développement de notre ville. Plutôt que d’être simplement labellisésmade in Kunshan, nos produits sont en fait véritablementcréés à Kunshan», aff i rme Wang.

Un moteur de croissance innovante

Avec le souci constant de se démarquer, le Jiangsu a également cherché à améliorer le secteur du e-commerce, en plein essor en Chine, entrainé par le développement de la logistique et la frénésie du shopping en ligne. Le tout soutenu par les technologies mobiles.

Créé en 1990, Suning est l’un des plus gros revendeurs d’équipements ménagers et électroniques en Chine, avec plus de 1 700 magasins à travers le pays. Mais avec la hausse constante du commerce en ligne, la vente traditionnelle a dû faire face à une crise. Suning a ainsi été l’un des premiers revendeurs traditionnels de Chine à effectuer sa mutation.

En 2009, la compagnie a mis en place un réseau d’entrepôts, de transport et de distribution à travers le pays, de sorte que lorsqu’une commande est passée, le produit est directement sélectionné sur son étagère, placé sur un tapis roulant et préparé pour l’expédition au client. Comme Charles et ses camarades ont pu le voir au siège de Suning, un grand écran montre en temps réel, le détail des ventes réalisées par la société.

« C’est une innovation pour le secteur de la vente au détail de combiner les plates-formes physiques et les plates-formes en ligne, af i n de mieux satisfaire la demande du client », aff i rme Jin Ming, président de Suning.

L’utilisation du big data permet d’intégrer ensemble les magasins physiques, le marchandising, la logistique et les outils de paiement. Cette avancée peut d’ailleurs être reproduite par les pays africains, mais également les autres pays en développement, selon Charles. CA

Pour vos commentaires : xyy@chinafrica.cn

L’ÉCONOMIE CHINOISE ESt RÉSILIENtE

la croissance du PiB au premier trimestre a été plus élevée que prévue à 6,9 % sur un an, le rythme le plus rapide depuis le 3e trimestre 2015. elle a été portée par les investissements dans les actifs immobilisés (+ 9,2 %) et l’immobilier (+ 9,1 %), au-delà des espérances. le secteur des services en chine reste solide au premier trimestre avec une croissance de 8,3 % sur un an, soit 0,1 point de pourcentage de plus que le chiffre de la même période de l’an passé, correspondant aux efforts des décideurs politiques pour rééquilibrer l’économie vers les services et la consommation. les ventes au détail ont aff i ché une croissance à deux chiffres à 10,9 % sur un an après un ralentissement à 9,5 % pour la période janvierfévrier.

Forte hausse des importations

En février, la Chine a aff i ché un déf i cit commercial pour la première fois en trois ans avec une hausse des importations de 38,1 % et une baisse des exportations de 1,3 % par rapport à la même période de l’an passé, soit un déf i cit de 9,2 milliards de dollars. Les chiffres de janvier et février peuvent être faussés par les congés annuels de la fête du Printemps qui sont tombés le 28 janvier cette année, soit 11 jours plus tôt que l’an passé. la balance commerciale est redevenue excédentaire en mars, les exportations augmentant de 16,4 % par rapport à l’an passé, et les importations de 20,3 %, en baisse par rapport à la forte hausse de 38,1 % aff i chée le mois précédent.

les exportations libellées en yuans ont augmenté de 14,8 % en glissement annuel au premier trimestre, alors que les importations ont augmenté de 31,1 % d’après les douanes chinoises. la forte hausse des importations est le signe d’une activité nationale saine et d’une remontée du prix des principales matières premières, même si certains analystes craignent que les investisseurs ne gonf l ent les importations pour déguiser les f l ux de capitaux sortants en les faisant passer pour des paiements de transactions. l’excédent commercial a atteint 454,9 milliards de yuans (65,9 milliards de dollars) pour le premier trimestre avec le raffermissement du renminbi de 0,8 % pendant ce même trimestre. les exportations de produits mécaniques et électroniques ont été en tête.

Stabilisation des indicateurs économiques

l’indice des prix à la consommation (iPc) a augmenté de 1,4 % en glissement annuel au premier trimestre, soit 0,7 point de pourcentage de moins que la même période de l’an passé. Plus précisément, les prix ont augmenté de 1,5 % dans les zones urbaines et de 1,1 % dans les zones rurales. les prix de la nourriture, du tabac et de l’alcool ont diminué de 0,8 % par rapport au premier trimestre de l’an passé. en mars, les services de santé ont connu la plus forte hausse en glissement annuel à 5,3 % avec un iPc à 0,9 % en mars. en avril, l’indice PMi du secteur manufacturier de chine – un indicateur de la santé économique du secteur manufacturier – a aff i ché 51,2, soit une baisse de 0,6 point par rapport au mois précédent, mais toujours dans la fourchette d’expansion.

Les réformes se poursuivent

constatant les performances de la chine au premier trimestre, le Premier ministre li Keqiang a exprimé l’engagement du gouvernement de promouvoir encore davantage les réformes de marché pour réduire la surcapacité et les stocks, désendetter et abaisser les coûts et renforcer les zones faibles pour améliorer la qualité de la croissance économique en chine.

COOPÉRAtION INDuStRIELLE SINOAFRICAINE

Pendant les trois dernières décennies, la chine s’est posée en locomotive manufacturière mondiale en raison du faible coût de sa main-d’œuvre, des démarches administratives simplif i ées, de ses infrastructures et de l’accès à un éventail de matières premières. cependant, ces dernières années ont vu la réduction des avantages manufacturiers de la chine dans de nombreux secteurs. la hausse du coût de la vie en chine et une main-d’œuvre plus qualif i ée ont coïncidé avec des salaires plus élevés et un coût accru de l’activité économique. la baisse récente de la population active en chine qui devrait se poursuivre pendant encore deux décennies a entraîné une diminution de l’offre d’une main-d’œuvre bon marché dont ont besoin les secteurs à forte intensité de travail. ces effets combinés à l’objectif de restructuration de l’économie de la chine vers les services ont souligné le besoin de remettre à niveau la base industrielle du pays en montant en gamme dans la chaîne de valeur af i n de produire des biens de haute technologies et en exportant ses secteurs à forte intensité de main-d’œuvre en asie du sud-est, et de plus en plus, au Moyen-orient et en afrique.

L’Éthiopie, une plaque tournante industrielle

un excellent exemple d’un tel marché est l’éthiopie : avec ses 100 millions d’habitants, ce pays est le deuxième plus peuplé d’afrique après le nigéria. alors que l’éthiopie ne possède pas d’immenses ressources naturelles, il est une tête de pont importante dans un tronçon crucial de la route commerciale vers le cœur de l’afrique de l’est. le faible niveau des taxes et l’énergie bon marché augmentent l’attractivité de l’éthiopie en tant que centre manufacturier. l’éthiopie et le rwanda ont été les deux plus grands récipiendaires des investissements industriels de la chine en raison de leur attractivité en tant que destinations des industries à forte intensité de main-d’œuvre, dans la fabrication de vêtements par exemple. l’accroissement des investissements manufacturiers va s’accompagner d’investissements dans les infrastructures comme les entrepôts, les parcs logistiques et les centres de distribution, qui réduisent la durée d’acheminement et accélèrent l’acheminement vers les marchés.

en éthiopie, la société de fabrication de chaussures Huajian emploie plus de 3 500 personnes, la société ayant une capacité de production annuelle dans le pays de plus de deux millions de paires. la plus grande majorité de ces ouvriers sont des locaux, ce qui stimule l’économie et nécessite d’établir d’autres secteurs manufacturiers complémentaires.

L'économètre deCHINAFRIQUEest produit par THe BeiJing AXiS, une f i rme internationale en conseil et procurement qui opère sur quatre domaines principaux : achats, promotion des ventes, capital et stratégie

Pour plus d'informations, veuillez contacter :

Kobus van der Wath, kobus@axisgroup-international. com

www.thebeijingaxis.com

Réduire la capacité excédentaire

la chine continuera d’éliminer progressivement la capacité de production inférieure à la norme, en particulier dans les domaines de l’acier, du fer, du charbon et des centrales au charbon, af i n de maintenir les objectifs f i xés pour l’année. la décision a été prise lors d’une réunion exécutive du conseil des affaires d’état, qui a été présidée par le Premier ministre li Keqiang le 10 mai dernier. lors de la réunion, il a été décidé d’adopter plus de méthodes basées sur les lois et les règles du marché, en plus d’éliminer les capacités de production obsolètes. il a également été décidé de fermer les installations de production illégale et de les empêcher de redémarrer.

Booster l’industrie du recyclage

les autorités chinoises ont publié un plan d’action pour stimuler l’industrie du recyclage dans le cadre des efforts du gouvernement pour promouvoir une croissance verte et durable. d’ici 2020, la chine vise à augmenter la valeur de production de l’industrie du recyclage des ressources à 434,8 milliards de dollars, soit une croissance de 67% par rapport à 2015, selon le plan publié conjointement par 14 agences. le taux de productivité des ressources devrait augmenter de 15% par rapport au niveau de 2015, et le taux d’utilisation du recyclage des déchets majeurs devrait atteindre 54,6% d’ici à 2020, selon le plan. Grâce à ses efforts, la chine espère favoriser un modèle de développement vert et à faible teneur en carbone pour encourager les modes de vie verts et la consommation écologique du public.

Croissance du commerce sinoafricain

le commerce entre l’afrique et la chine a progressé de 16,8% en glissement annuel pour atteindre 38,8 milliards de dollars au premier trimestre, grâce à plusieurs coopérations approfondies, d’après le ministère chinois du commerce. il s’agit là de la première hausse trimestrielle depuis 2015, a déclaré sun Jiwen, porte-parole du ministère, soulignant que les importations chinoises en provenance continent ont atteint 18,4 milliards de dollars, soit une hausse de 46% par rapport à l’année précédente. les exportations vers les pays africains ont continué de diminuer de 1% avec 20,5 milliards de dollars à la même période, par rapport à 18% de l’année dernière. selon M. sun, cette croissance est due aux dix priorités stratégiques proposées lors du forum de Johannesburg sur la coopération sino-africaine en 2015, qui comprend les prêts sans intérêt et les politiques préférentielles.

Plus de nouveaux emplois

le rapport trimestriel sur l’emploi en chine a délivré mardi un message positif, alors qu’un total de 3,34 millions de nouveaux emplois ont été créés au cours du premier trimestre en 2017. le nombre de nouveaux emplois a augmenté de 160 000 par rapport à la même période l’an dernier, selon des données off i cielles.

« le marché chinois de l’emploi a aff i ché un début solide cette année et est resté stable au premier trimestre », a déclaré lu aihong, porteparole du ministère chinois des ressources humaines et de la sécurité sociale, lors d’une conférence de presse. la baisse du taux de chômage a montré une image plus saine de l’économie chinoise, selon des économistes.

Améliorer la gestion des entreprises publiques

le conseil des affaires d’état de chine a publié un principe sur la structure de gouvernance d’entreprise dans les entreprises publiques, le 3 mai dernier. Le principe a clarif i é les relations entre les investisseurs, le conseil d’administration, les gestionnaires et le conseil de surveillance des entreprises publiques, avec des précisions sur leurs obligations et leurs responsabilités. les articles d’entreprise devraient jouer un rôle de base dans la gestion des entreprises pour réglementer les activités de différents organismes, a souligné le principe. Bien que la plupart des entreprises d’état possèdent déjà des systèmes d’entreprise, des problèmes concernant des responsabilités peu claires ou le manque de contrôles et d’équilibre existent encore, a noté le conseil des affaires d’état.

normaliser les frais du commerce

la chine normalisera les frais liés à l’entreprise pour clarif i er et réduire les coûts des entreprises, a publié dans un rapport de la commission nationale du développement et de la réforme. les frais de service imputés à tort aux entreprises seront annulés, et ceux qui sont déraisonnablement élevés seront abaissés, apprend-on dans le document. de fait, les sociétés de courtage ne doivent pas prof i ter de l’inf l uence du gouvernement pour imposer des frais et les associations industrielles ne devront pas prélever de frais obligatoires. fin août, les autorités centrales chinoises effectueront des contrôles aléatoires sur les frais liés à l’entreprise, indique encore le communiqué. depuis 2013, les autorités locales et centrales ont ainsi supprimé plus de 1 000 frais administratifs. CA