Les leçons du virus Ebola ont été tirées
2017-08-07
Les leçons du virus Ebola ont été tirées
Le virus ebola touche une fois encore le continent africain. L’Organisation
mondiale de la santé (OMS) a annoncé, le 11 mai, avoir été informée de la réapparition du virus par le ministère de la Santé de la République démocratique du Congo (RDC). Au moins neuf personnes auraient été infectées, et trois sont décédées à la date du 19 mai.
Le virus Ebola est transmis par les animaux sauvages et se répand d’humain à humain. En 2014, des pays d’Afrique de l’Ouest – la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria – avaient été touchés par la plus grave épidémie de l’histoire, qui avait fait 11 310 morts. D’après l’OMS, le virus a disparu depuis juin 2016. Les attitudes et les engagements ont de toute évidence changés depuis le déclenchement de cette épidémie, de la part de la communauté internationale, comme de la RDC. En 2014, et la plupart des observateurs sont d’accord, la crise avait été traitée de manière lente et dispersée, et il n’y avait par ailleurs pas de vaccin disponible.
Après cet épisode, des tests menés en Guinée et publiés dans la revue scientif i queLanceten février 2016, ont montré que l’évaluation intermédiaire du vaccin « rVSV-ZEBOV » fournit une protection substantielle contre le virus. Si le vaccin n’a pas encore été approuvé par l’Administration américaine de l’alimentation et des médicaments, il peut être utilisé dans les situations d’urgence. L’OMS a fait savoir qu’elle se prononcera sur cet usage, avec d’autres participants, quand le déploiement du vaccin serait garanti. Initialement, 300 000 doses étaient disponibles en cas d’urgence.
Après le contrecoup que l’OMS a subi en 2014, elle a mis en place un programme d’urgence pour la santé. Celui-ci est destiné à assister les pays touchés à se rétablir rapidement par une meilleure préparation, une meilleure prévention et un meilleur délai de réaction.
Même si l’épidémie crée un malaise au sein de la communauté médicale, la réaction améliorée de l’OMS dans ce cas a été évidente. L’organisation a utilisé les médias sociaux pour propager la nouvelle dès qu’elle en a été informée par le ministère de la Santé de la RDC, et a envoyé le chef de son bureau régional africain à Kinshasa avec une équipe d’experts de l’OMS deux jours plus tard. Cette équipe a donné son aide pour une campagne nationale d’information avec les communautés et susciter une prise de conscience sur le virus en travaillant avec des partenaires clés. En plus, l’utilisation du vaccin a fait l’objet d’une discussion.
Cette réaction internationale à une crise sanitaire est encourageante et attendue depuis longtemps sur le continent. Dans cette épidémie, l’intervention des Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC Afrique) a été cruciale. Cette initiative basée à Addis-Abeba, et lancée en janvier, est née de la collaboration entre l’Union africaine et les pays africains pour améliorer le système public de santé sur le continent, notamment après la période post-Ebola de 2014. Les CDC Afrique sont appuyés par la Chine et les États-Unis.
John Nkengasong, directeur des CDC Afrique, a déclaré qu’ils avaient mis en alerte le centre d’opération d’urgence pour surveiller la situation et que son équipe d’experts allait travailler avec la RDC, l’OMS et les partenaires sur le terrain.
En tirant les leçons du passé et en faisant en sorte que tout le monde travaille dans la même direction, l’Afrique a de meilleures chances de faire face aux urgences sanitaires à l’avenir.
Le RéDACTeUR en CHef
VIEUX AVANT L’HEURE South Reviews 26 avril 2017
Beaucoup de jeunes chinois de la génération post-80 et 90 expriment leur mal-être sur internet et expliquent vivre une véritable « crise de l’âge moyen ».
Les posts comme : « je suis une femme d’âge moyen née en 1988 », ou : « ce papa de 34 ans est très chanceux d’avoir un f i ls à son âge », sont devenus viraux chez les jeunes chinois, qui sont supposés être dynamiques et énergiques.
South Reviews examine les raisons de ce phénomène et les moyens de redonner conf i ance aux jeunes. Du point de vue social, le magazine attribue la maturité psychologique des jeunes en partie à leur exposition précoce aux pressions habituellement associées à l’âge adulte. Ceci est souvent le résultat de changements drastiques apportés par le progrès technologique.
Pour les jeunes, la solution pourrait être de trouver leur motivation intérieure et de se connecter avec le monde réel, pour réaliser leurs aspirations par des actions concrètes. Toute la société devrait également s’efforcer de créer un environnement favorable.
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE China Newsweek 24 avril 2017
Le développement rapide de l’intelligence artif icielle (IA) inf l ue de plus en plus sur la vie sociale et les modèles commerciaux en Chine et dans le monde entier.
En Chine, l’IA est également largement utilisée dans l’économie réelle. Selon les estimations de McKinsey, l’automatisation basée sur l’IA peut contribuer annuellement à l’augmentation du PIB par habitant entre 0,8 et 1,4 point. Au moment où les dividendes démographiques de la Chine disparaissent, la technologie AI contribuera à accroître l’eff i cacité des industries conventionnelles.
Mais la pénurie de personnel qualif i é constitue un obstacle majeur au développement de la technologie en Chine. Moins de 30 universités ont des laboratoires d’IA et la production de talents est loin derrière la demande. En outre, les scientif i ques chinois se concentrent sur la vision par ordinateur et la reconnaissance vocale, laissant d’autres domaines de recherche de l’IA en manque de talents. Cependant, on s’attend à ce que dans la décennie à venir, l’IA soit plus largement appliquée dans divers domaines de la vie des gens, avant l’ère de l’IA Plus...
PLUS DE RESPECT POUR LES TECHNICIENS Guangming Daily 3 mai 2017
Selon un rapport publié par la Presse de l’Académie des sciences sociales, la Chine manque d’environ 10 millions de techniciens supérieurs. Le problème n’est pas nouveau en Chine. Mais pourquoi persiste-t-il depuis si longtemps malgré les efforts effectués par le gouvernement ?
Premièrement, la demande pour les techniciens supérieurs augmente sans cesse au fur et à mesure de la transformation de l’industrie manufacturière chinoise ; deuxièmement, peu de jeunes chinois souhaitent travailler comme technicien, car le métier n’est pas forcément bien vu en Chine. Les parents préfèrent que leurs enfants puissent aller à l’université, plutôt que de suivre des cursus dans les écoles professionnelles.
En plus d’un statut social modeste, la perspective professionnelle des techniciens n’est pas prometteuse. En effet, un technicien peut occuper le même emploi toute sa vie dans une usine.
Néanmoins, pour résoudre le problème, une atmosphère dans laquelle les valeurs de travail manuel et de respect doit être établie. Il faut également augmenter le revenu des techniciens, et prendre des mesures pour garantir l’avenir des différentes professions pour que les jeunes puissent de nouveau être attirés.
CONSULTER LE MÉDECIN À L’ÉTRANGER Oriental Outlook 11 mai 2017
Un nombre croissant de patients chinois cherchent un traitement médical à l’étranger, car les nouveaux cas de cancer, ainsi que le nombre de patients qui meurent de maladie ont grimpé au cours des dernières années.
Les traitements médicaux de pointe dans les pays développés est l’une des raisons qui explique ce choix. Par ailleurs, de nouveaux médicaments contre le cancer entrent souvent sur le marché plusieurs années plus tôt qu’en Chine, en raison des processus complexes d’approbation. Un autre facteur important reste le fait que les patients peuvent recevoir de meilleurs services médicaux aux États-Unis, au Japon et dans certains pays européens.
Néanmoins, le coût élevé pour une consultation à l’étranger n’est pas possible pour tous les Chinois. De plus, ceux qui font ce choix doivent prendre conscience que les institutions médicales étrangères ne peuvent pas guérir toutes les maladies. Le nombre croissant de patients qui recherchent des soins à l’étranger ref l ète l’amélioration de la situation économique de la Chine et de la qualité de vie des gens. De plus, la tendance n’est pas à sens unique puisque les hôpitaux chinois attirent aussi des patients internationaux.