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Comprendre la Chine par ses mots-clés

2017-08-08

中国与非洲(法文版) 2017年7期

Comprendre la Chine par ses mots-clés

L’une des meilleures manières de comprendre un pays est de comprendre ses mots-clés. En Chine, avec le développement rapide de divers domaines, ceux-ci ne cessent de changer.CHINAFRIQUEvous propose une sélection de mots-clés, pour vous aider à mieux comprendre la Chine d’aujourd’hui.

La ligne ferroviaire Chine-Laos

En avril 2010, la Chine et le Laos sont parvenus pour la première fois à un accord pour construire et exploiter ensemble une voie ferrée les reliant. En octobre 2012, le parlement laotien a ratif i é le projet de construction de la ligne ferroviaire Chine-Laos. En décembre 2015, a eu lieu la cérémonie de pose de la première pierre pour le tronçon laotien et le 25 décembre 2016, la cérémonie de mise en chantier pour toute la ligne a été organisée à Luang Prabang, dans le nord du Laos. La ligne ferroviaire Chine-Laos est le premier projet de construction ferroviaire internationale investi principalement par la Chine, exploité conjointement par les deux pays et relié directement au réseau ferroviaire chinois. C’est également le deuxième projet de construction ferroviaire internationale adoptant intégralement les normes, technologies et équipements chinois après le chemin de fer Jakarta-Bandung en Indonésie, ainsi qu’une partie importante du futur réseau ferroviaire panasiatique. Cette voie ferrée relie Mohan-Boten au nord sur la frontière entre la Chine et le Laos, à Vientiane au sud. Elle s’étend sur plus de 400 km, dont 62,7 % sont constitués de ponts et tunnels. Conçue pour une vitesse de 160 km/h, la ligne qui devrait être mise en service en 2021, nécessitera un investissement total de 40 milliards de yuans, dont 70 % seront fournis par la Chine et 30 % par le Laos. Une fois achevé, ce projet renforcera les liens économiques au sein de la zone de libreéchange Chine-ASEAN et dynamisera le développement économique régional du sud-ouest de la Chine.

La ligne ferroviaire Chine-Thaïlande

LA ligne ferroviaire Chine-Thaïlande est le premier chemin de fer thaïlandais à écartement normal, construit conjointement par la Chine et la Thaïlande. Selon les plans initiaux, elle s’étendra sur environ 900 km. En 2012, lors de la visite en Chine de la Première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra, les deux pays avaient proposé un plan « Riz contre le TGV ». Mais à la suite des troubles politiques survenus en Thaïlande, celui-ci fut mis de côté. Le 6 décembre 2014, l’Assemblée nationale législative de Thaïlande a ratif i é le projet de mémorandum d’entente sur la coopération concernant la ligne ferroviaire Chine-Thaïlande. Le 19 décembre, le Premier ministre Li Keqiang et son homologue thaïlandais Prayut Chan-o-cha ont assisté à la signature de ce mémorandum d’entente. Le 19 décembre 2015, la cérémonie de lancement des travaux eut lieu en Thaïlande. Début 2016, les travaux pour le tronçon Bangkok-Nakhon Ratchasima ont débuté pour trois ans. Ceux de la ligne tout entière nécessiteront quant à eux cinq années. Le projet de coopération concernant la ligne ferroviaire Chine-Thaïlande est un modèle de partenariat entre l’initiative chinoise des « Nouvelles Routes de la soie » et la planif i cation des infrastructures du gouvernement Prayut.

La centrale hydroélectrique de Karot

LA centrale hydroélectrique de Karot se situe dans le nord du Pakistan, sur la rivière Jhelum, aff l uent de l’Indus, et à 55 km de la capitale pakistanaise Islamabad. Il s’agit de la première centrale hydroélectrique à construire dans le cadre de l’initiative des « Nouvelles Routes de la soie », du premier projet dans lequel le Fonds de la Route de la soie a investi après sa création f i n 2014, de l’un des projets d’énergie prioritaires du couloir économique Chine-Pakistan, et du plus grand projet de centrale hydroélectrique en cours de réalisation et f i nancé par une entreprise chinoise en dehors de la Chine. Cette centrale, qui suit un modèle BOT, a été mise en construction f i n 2015. Elle entrera en service en 2020 et sera transférée gratuitement au gouvernement pakistanais au bout de 30 années d’exploitation. Avec une puissance installée de 720 000 kW, la centrale produira 3,213 milliards de kWh par an. En plus de la production d’électricité, ce projet contribuera à prévenir les crues, à empêcher l’ensablement, à améliorer les conditions du transport f l uvial en aval et à développer la navigation dans le réservoir. Il permet de fournir, au cours de sa réalisation, plus de 2 000 emplois locaux et de promouvoir le développement harmonieux ainsi que la montée en gamme des secteurs d’accompagnement de la production de l’électricité.

La ligne ferroviaire Mombasa-Nairobi

LA ligne ferroviaire Mombasa-Nairobi, tronçon de départ du réseau ferroviaire d’Afrique de l’Est, s’étend sur 471 km et a une capacité de transport s’élevant à 25 millions de tonnes, une vitesse de 120 km/h pour le transport de passagers et une vitesse de 80 km/h pour le transport de marchandises. Elle relie la capitale kenyane de Nairobi au plus grand port d’Afrique de l’Est, Mombasa. Les travaux de construction ont commencé off i ciellement en octobre 2014 et la mise en service à titre d’essai a eu lieu le 1erjuin 2017. La durée du trajet Mombasa-Nairobi est alors passée de dix heures à un peu plus de quatre heures. D’après le plan à long terme, ce chemin de fer reliera le Kenya à cinq autres pays d’Afrique de l’Est – la Tanzanie, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi et le Soudan du Sud. Selon les statistiques, durant les années de construction, la ligne Mombasa-Nairobi contribuera à la création de quelque 30 000 emplois au Kenya et à une croissance du PIB de 1,5 % par an. Après sa mise en service, les coûts logistiques seront réduits de 40 %.

Le 31 mai, le Président kenyan Uhuru Kenyatta a participé à l’inauguration de cette ligne ferroviaire.

Les trains réguliers Chine-Europe

En mars 2011, le premier train régulier Chine-Europe partant de Chongqing a franchi les frontières chinoises par le col d’Alataw au Xinjiang, marquant la mise en service du troisième moyen de transport desservant le continent eurasiatique après les transports maritime et aérien. Par la suite, les trains réguliers Chine-Europe ont connu un essor grâce à l’initiative des « Nouvelles Routes de la soie ». En mars 2015, la Chine a publié un document intitulé « Construire ensemble la Ceinture économique de la Route de la soie et la Route de la soie maritime du XXIesiècle – Perspectives et actions », qui place clairement la mise en service de trains réguliers Chine-Europe comme une priorité du développement national. Le 8 juin 2016, la Chine off i cialisa la marque « Trains réguliers Chine-Europe ». Aujourd’hui, 40 de ces trains partent de Chine par le Xinjiang, la Mongolie intérieure et le Nord-Est pour atteindre l’Asie centrale, la Russie, l’Europe centrale et orientale, l’Europe occidentale. Avec la mise en service du train Yiwu-Londres en janvier 2017, les trains réguliers Chine-Europe desservent quinze villes de dix pays européens. En tant que « nouvelles Routes de la soie sur rail », ces trains ont favorisé l’interconnexion entre la Chine et les pays riverains. Les tronçons successivement mis en service forment déjà un réseau ouvert. Celui-ci joue non seulement son rôle de transport de marchandises, mais assume encore d’autres missions : attirer les facteurs de production comme les capitaux, les ressources, les technologies et les talents, et renforcer la connectivité des industries du monde entier.

(Source :Keywords to Understand Chinapublié par l’Académie chinoise de traduction et le Groupe de publication internationale de Chine.)