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Un Beijing différent

2016-03-25JIAOFENGmembredeladaction

今日中国(法文版) 2016年3期
关键词:顶盖后处理反应堆

JIAO FENG, membre de la rédaction



Un Beijing différent

JIAO FENG, membre de la rédaction

Centre politique, culturel et historique de la Chine, Beijing vous invite à venir découvrir ses trésors cachés et à profiter de son ambiance artistique et culturelle.

Une tour de garde de la Cité interdite et les douves.

Beijing fait partie des premières villes chinoises labellisées « historique et culturelle » et possède 6 sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité qui sont la Cité interdite, la Grande Muraille, le Temple du Ciel, les tombeaux des Ming, le site de l’homme de Pékin à Zhoukoudian et le parc du Palais d’été. C’est donc la ville qui compte le plus de sites inscrits sur cette liste. Mais hormis la ville « impériale », Beijing c’est aussi une ville plus populaire.

Capitale de six dynasties, Beijing recèle d’innombrables trésors historiques. Dans chaque rue de la ville, dans chaque vieille maison se cache un pan de l’histoire chinoise. Beijing est aussi un point de rencontre des cultures et l’avant-garde des courants de mode en Chine.

Le « nouveau » vieux Beijing

Quand on dit « Beijing », on pense tout de suite à la vieille ville : la Cité interdite, la ville impériale, la ville intérieure et la ville extérieure. La Cité interdite a été la résidence des empereurs Ming puis des empereurs Qing, elle est aujourd’hui un musée. La ville impériale, qui est la partie entre la Cité interdite et la ville à proprement parler, servait à la fois d’écran de protection et de bureau pour l’intendance de la Cité où vivait la cour. Elle était entourée d’un mur encore plus long que celui de la Cité interdite et s’étendait bien au-delà des murailles de la Cité impériale. L’actuelle porte Tian’anmen (porte de la Paix céleste) en était la porte Sud. Au Nord, c’était la porte Di’anmen (porte de la Paix terrestre) qui lui était symétrique.

Pendant l’aménagement de la capitale, ces anciennes murailles de la ville impériale ont été démolies mais on peut encore suivre leur tracé dans le Parc des ruines de la muraille impériale qui est un musée à ciel ouvert non loin à l’ouest de Wangfujing.

La ville intérieure se situait à peu près dans l’espace à l’intérieur du tracé de la ligne 2 du métro pékinois. Elle comportait neuf portes dont trois au Sud : la porte Zhengyang (aujourd’hui appelée porte Qianmen), la porte Chongwen, la porte Xuanwu ; deux à l’Est : la porte Chaoyang et la porte Dongzhi ; deux à l’Ouest : la porte Fucheng et la porte Xizhi, et deux au Nord : la porte Anding et la porte Desheng. La ville intérieure était divisée en quatre arrondissements.

Les vieux Pékinois disaient d’ailleurs qu’ « à l’Est vivent les riches, à l’Ouest les gens importants, au Sud les gens de petite vertu et au Nord les pauvres ». Ce dictondécrit plus ou moins bien l’organisation de la ville à l’époque. Pour décrire les gens aisés, les Pékinois ont ce dicton : « Sur la tête un chapeau de chez Majuyuan, des bottes Neiliansheng aux pieds, de la soie de chez Ruifuxiang pour manteau et des billets des quatre Heng pour ceinture. » Majuyuan, Neiliangsheng et Ruifuxiang sont d’anciennes marques de vêtements, les « quatre Heng » désignent les quatre plus grandes banques de l’époque. Celles-ci se trouvaient toutes sur l’avenue Dongsi qui était autrefois la « Rue de la Finance ».

Quant aux « gens importants », à Beijing, on entendait par cela bien sûr les membres plus ou moins éloignés de la famille impériale. Les résidences princières de celle-ci se situaient autour du lac de Shichahai. Sous les Qing, le long des rives de Shichahai et Qianhai on comptait nombre de palais et jardins appartenant aux héritiers de grandes familles mandchoues ou à des hauts dignitaires.

La Grande Muraille, un lieu à ne pas manquer.

Les lacs de Beihai, Zhonghai et Nanhai situés au Sud de Shichahai et à l’Ouest de la Cité interdite faisaient partie d’un grand parc impérial. Aujourd’hui, Beihai est devenu un parc public, Zhonghai et Nanhai qui ne forment en réalité qu’un seul et même lac font aujourd’hui partie du parc du palais présidentiel chinois sous le nom de Zhongnanhai.

De 1977 à 1985, une partie du parc de Zhongnanhai a même été ouverte au public et notamment le jardin Fengze, ancienne résidence de Mao Zedong à Zhongnanhai et le pavillon Yingtai où avait été enfermé l’empereur Guangxu par sa tante l’impératrice douairière Cixi.

Dans la partie Sud de la ville habitaient surtout des artistes et des petits commerçants. Au nord : les coolies et les familles mandchoues ruinées ainsi que les prostituées.

Aujourd’hui, la ville de Beijing a largement dépassé les murs de l’ancienne cité, et la répartition est a connu un changement fondamental : le centre économique de la ville est à l’Est, les organes du gouvernement sont à l’Ouest, les théâtres et autres lieux culturels au Sud, les universités et les grandes écoles au Nord.

La culture pékinoise

La culture populaire de Beijing peut se résumer par les vieux bâtiments qui parsèment la ville, les xiaochi (spécialités locales) pékinois, les vieilles enseignes desmagasins centenaires, le patois pékinois et les bonnes manières à la pékinoise.

Les vieilles ruelles des villes chinoises sont toujours prisées par les touristes.

La Fashion week 2016 printemps-été de Beijing. Défilé de qipao (robe fendue traditionnelle chinoise).

Le siheyuan (maison pékinoise à cour carrée) est l’habitat traditionnel de la capitale. Certains disent que ce type d’habitation est né à l’époque où les Yuan ont établi leur capitale dans la ville. Les siheyuan seraient donc apparus en même temps que les palais, les quartiers et les hutongs (ruelles de Beijing). La cité s’est ensuite développée autour de ses maisons organisées autour d’une cour carrée. Les cours qui s’enchevêtrent les unes dans les autres, les jolies fenêtres sculptées, les poutres des galeries ornées de motifs sculptés et de peintures font l’âme de Beijing.

L’organisation traditionnelle d’un siheyuan s’articule autour d’une cour centrale sur les quatre côtés de laquelle se trouvent quatre maisons. Celles-ci sont indépendantes les unes des autres mais reliées entre elles par une galerie extérieure qui entoure la cour. Certains siheyuan possèdent plusieurs cours successives. Le mur à l’entrée de chaque cour permet, tel un paravent architectural, de boucher la vue aux gens de l’extérieur et de garder une certaine intimité. Dans les cours assez spacieuses, on peut planter des arbres et des fleurs, élever des poissons et des oiseaux et finalement, vivre un peu comme à la campagne.

从以上几个方面分析可以看出,反应堆压力容器螺孔及螺栓材质满足相关技术要求及规范,螺栓在拧入过程中,整体螺栓拉伸机出现了报警并及时停了下来。结合现场反馈信息,原因分析如下:①在此次事件前,反应堆压力容器开关顶盖在在役机组执行了多次,未出现螺栓咬死的反馈,判断出现此问题为个别问题。②由于有整体螺栓拉伸机的力矩保护,在该力矩下不足以造成螺孔材料出现较大的屈服。从螺孔螺纹的损伤情况看,在出现卡涩后处理时使用较大的力矩进行了反复操作导致,造成了螺纹力矩出现过载。

À Beijing, le jardinage est tout un art et chaque espèce plantée possède une signification particulière. En général, les Pékinois aiment planter des jujubiers qui sont synonymes de fertilité, des arbres à kaki qui sont sensés amener la réussite. Les lettrés plantaient souvent des lilas ou des pruniers considérés comme des arbres « élégants ». Les sapins, les cyprès et les peupliers sont par contre bannis des cours privées car synonymes de « cimetière ».

Beijing compte 7 000 hutongs, petites ruelles tortueuses ou rues plus larges, elles se croisent et s’entrecroisent et forment un canevas qu’on appelle Beijing. Les hutongs sont comme la colonne vertébrale de l’histoire de Beijing. Ils sont les témoins de l’histoire et dans leurs murs résonnent les souvenirs de la vie pékinoise. Visiter ces petites artères permet de comprendre Beijing et de sentir son pouls.

Le réaménagement urbain a fait disparaître nombre de siheyuan mais en 2002, la municipalité a installé 25 zones de protection dans la vieille ville. Parmi celles-ci : les quartiers de Shichahai, de Nanluoguxiang, Liulichang ou encore Dongjiaominxiang valent le détour.

Le nouveau style pékinois

Les bâtiments historiques font Beijing, mais les bâtiments contemporains aussi. Le Stade olympique, le « cube d’eau » (la piscine olympique) ou encore le Grand Théâtre national sont de nouveaux emblèmes de la ville. Les bâtiments les plus futuristes se trouvent aussi car Beijing est une ville qui aime l’art. La fashion-week, les festivals de cinéma, les concerts rythment la saison. La mode pékinoise va au même rythme que la mode occidentale.

Les bars, parsemés un peu partout dans la ville, animent les nuits de la capitale chinoise. Que ce soit à Sanlitun, à Gongti, ou dans les hutongs, les bars sont tels desphares dans la nuit pékinoise. Et quand on parle des bars, on ne peut pas ne pas citer ceux de Houhai.

Houhai est un des lacs de Shichahai, une zone très animée depuis la dynastie des Yuan. C’était le terminus des péniches d’où son autre nom « l’ancien port de Beijing ». Les restaurants, cabarets et autres commerces le long du lac étaient prospères. Aujourd’hui, on y trouve encore de vieux siheyuan dans les vieux hutongs et les anciennes demeures de personnes connues.

Les bars de Houhai, pas très grands, sont parfois installés dans les vieux siheyuan. Les jeunes Chinois aiment aller d’un bar à un autre, et plus les bars sont situés à l’intérieur des vieux hutongs plus l’atmosphère y est calme. Le quartier est interdit aux voitures, c’est le royaume des piétons et des bateaux.

Beijing est un centre d’échange international, les festivals culturels, artistiques internationaux qui y prennent place recouvrent le cinéma, la musique, la mode, la peinture et sont souvent à la pointe de l’avant-garde. L’exposition d’architecture de Frank Gehry de la Fondation Louis Vuitton a d’ailleurs eu lieu à Beijing en 2015. Ces évènements culturels attirent les grandes marques internationales et les stars du monde entier. Le côté international et « à la mode » de la capitale lui a donné une plus grande notoriété mondiale et permis de devenir une véritable vitrine des échanges culturels et une plateforme d’interaction de l’industrie de la mode.

Beijing est une ville artistique qui attire les jeunes passionnés par les arts. Les différents quartiers artistiques de la ville attirent différents types d’artistes. La notoriété de ceux-ci allant en grandissant, c’est une véritable industrie artistique qui s’est développée, bien éloignée de l’atmosphère tranquille du début.

Le côté Nord-Est de la ville semble être très propice au développement artistique. Hormis l’espace 798, on y trouve aussi la Huantie Art City, Caochangdi Arts, le Feijia Village et Art Base 1.

La marmite mongole ou fondue chinoise.

Le village d’artistes de Songjiazhuang est quant à lui situé dans le village de Xiaobao à côté du bourg de Songjiazhuang, c’est le plus grand rassemblement d’artistes de Chine. Les premiers s’y sont installés dès 1994, puis le village a pris de l’envergure et est devenu « le village des artistes ». Au fur et à mesure, des artistescréateurs, des galeries, des critiques d’art et des producteurs y ont posé leur valise et font vivre cet écosystème artistique.

Aujourd’hui on n’y trouve pas seulement des peintres ou des sculpteurs, des artistes plastiques et nouveaux médias, mais aussi des photographes, des producteurs indépendants, des musiciens et des écrivains. La notoriété de l’endroit attire et l’endroit respire l’art.

Les spectacles sont une autre facette de ce côté artistique de Beijing. Rien que dans la capitale on compte près de 135 théâtres et rien que pour 2015, on a dénombré près de 24 238 spectacles en tous genres. Que ce soit de l’opéra, de la danse, du théâtre de Pékin, du xiangsheng (dialogue comique), de la musique symphonique, de la musique de chambre, de la musique folklorique ou encore du théâtre, il y en a pour tous les goûts.

Les troupes internationales sont de plus en plus présentes à Beijing. Récemment, le Dyonysos de Suzuki Tadashi, La Campagne de la troupe d’art dramatique d’Israël ou encore la comédie musicale Le Fantôme de L’Opéra ont permis au public pékinois de s’émerveiller devant ces productions.

Beijing vous tend les bras, alors venez profiter de son hospitalité !

Bloc-notes :

Séjour de 72 heures sans visa :

Les ressortissants de 51 pays dont la France, bénéficient d’un permis gratuit de 72 heures pour visiter Beijing. Les personnes titulaires d’un passeport les exemptant d’un visa pour l’entrée sur le territoire chinois en escale de moins de 72 heures entre deux vols peuvent donc sortir de l’aéroport sans visa. Cette politique est uniquement valable pour les personnes entrant et sortant de Chine par un aéroport de Beijing.

Détaxe :

Depuis 2015, les ressortissants étrangers et les personnes détenant un passeport hongkongais, de Macao ou taïwanais et ayant passé moins de 183 jours sur le territoire chinois peuvent bénéficier d’une détaxe de 11 % sur des objets d’une valeur de plus de 500 yuans, non consommés ni utilisés et pouvant être détaxés. Il suffit pour cela de procéder à la détaxe lors de la sortie du territoire dans les 90 jours ayant suivi l’achat.

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