Ils ont dit



Ils ont dit

« La Chine n’a jamais considéré qu’elle avait le droit de contrôler un autre pays, ni qu’elle devait se laisser contrôler par un pays tiers. Sur la question nucléaire nord-coréenne, les États-Unis exigent une coopération avec la Chine tout en discutant avec la Corée du Sud du déploiement du système de missiles antibalistiques THAAD, ce qui trouble et exaspère les Chinois. »

— 13 février, réponse de Fu Ying, présidente du Comité des affaires étrangères de l’Assemblée populaire nationale chinoise à la question sur la perte de contrôle de la Chine sur la Corée du Nord, lors du débat « la Chine et l’ordre international » relevant de la Conférence sur la sécurité de Munich.

Selon elle, la Chine ne peut pas exercer les responsabilités des États-Unis, elle se contente de faire son propre devoir. Les États-Unis ne doivent pas s’imaginer qu’ils peuvent sous-traiter des problèmes à la Chine. Car en effet, la clé de la résolution de la question coréenne est entre les mains des Américains.

« Le rapport semestriel sur la question de Hongkong publié par le gouvernement britannique contient des commentaires irresponsables sur les affaires liées à Hongkong, dont des accusations injustifiées envers la Chine. Sur cela, nous exprimons un fort mécontentement et une violente opposition. »

— 12 février, Hong Lei, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Les problèmes de Hongkong font partie des affaires intérieures de la Chine. Aucun pays étranger n’a le droit d’intervenir. Les accusations du gouvernement britannique sont dénuées de fondement.

« Les arrivées et départs des capitaux étrangers sont inhérents à la situation actuelle du développement économique chinois. Le volume des capitaux étrangers n’a pas diminué, il a même connu une certaine augmentation. »

— 3 février, réponse de Xu Shaoshi, directeur de la Commission nationale pour le développement et la réforme, à la question sur le reflux graduel des capitaux étrangers du marché chinois.

La Chine a accueilli 126,2 milliards de dollars de capitaux étrangers non financiers en 2015, une augmentation de 5,6 % par rapport à 2014, un chiffre assez remarquable ces derniers années. Selon le Rapport des investissements mondiaux 2015 publié par la Conférence de l’ONU sur le commerce et le développement, la Chine restera, au moins jusqu’au 2017, un marché attrayant pour les multinationales.

« La Chine est le pays qui dispose des plus importantes réserves de change mondiales. Elle ne permettra pas aux forces spéculatives de miner la confiance sur le marché. »

— 12 février, Zhou Xiaochuan, gouverneur de la Banque populaire de Chine.

La dépréciation du RMB par rapport au dollar depuis l’année dernière résulte principalement de la revalorisation excessivement rapide de la monnaie américaine contre les autres monnaies, de chocs dus à la conjoncture domestique et internationale, et de l’influence à court terme des fluctuations du marché. Selon le gouverneur de la Banque populaire de Chine, il est incontestable que la réserve de devises chinoise a la capacité d’assurer les paiements internationaux et la stabilité financière du pays.