En quête de compréhension mutuelle

Des peuples de cultures et de civilisations différentes doivent améliorer leur compréhension mutuelle pour préserver la paix et la concorde dans le monde. Du fait de la grande distance géographique et des informations trompeuses des médias occidentaux, il existe encore, dans une certaine mesure, des malentendus et des interprétations erronées entre les peuples chinois et africains, bien qu’ils aient entamé des relations diplomatiques dans les années 1950. Il faudrait s’efforcer de réduire davantage l’écart de connaissances entre eux. Les groupes de réflexion de Chine et d’Afrique jouent un rôle majeur à cet égard.

Ceci était clairement visible lors de la 11eRéunion du Forum Chine-Afrique des Think Tanks, qui s’est tenue les 20 et 21 juillet. Sous le thème de la promotion de l’esprit d’amitié et de coopération sino-africaine avec une action conjointe sur l’Initiative pour le développement mondial, des responsables et universitaires chinois et africains ont partagé leurs points de vue sur la manière de réduire davantage le fossé des connaissances entre les peuples.

Les groupes de réflexion jouent un rôle de plus en plus important pour influencer les décisions gouvernementales, promouvoir les échanges internationaux et stimuler le développement social. Ainsi, l’interaction et la coopération internationales entre les think tanks peuvent compléter les efforts des gouvernements pour maintenir de bonnes relations internationales, et leurs contributions en matière de connaissances peuvent aider les peuples à mieux se connaître.

Avec la croissance rapide de la coopération sino-africaine dans les secteurs économiques et commerciaux, de plus en plus de groupes de réflexion axés sur la Chine ont été créés dans les pays africains. En 2013,l’Africa Policy Institute, basé au Kenya, a créé le Centre Chine-Afrique, l’Université de Johannesburg en Afrique du Sud a fondé son Centre d’études Afrique-Chine en 2018, et l’Université de Lagos au Nigeria a également dévoilé son Institut d’études sur le développement Nigeria-Chine la même année.

Stimulés par le plan conjoint de recherche et d’échange Chine-Afrique et le plan de partenariat Chine-Afrique des groupes de réflexion 10+10, de nombreux groupes de réflexion africains ont adopté l’approche« regarder vers l’est » et ont établi une coopération jumelée à long terme avec leurs homologues chinois. Basées sur un bon environnement académique, les interactions des think tanks Chine-Afrique sont devenues de plus en plus fréquentes, permettant aux groupes de réflexion africains d’élargir leurs partenariats. Les échanges des think tanks Chine-Afrique sont basés sur un pied d’égalité, ce qui est différent de leurs échanges avec les groupes de réflexion occidentaux.

Selon le Plan d’action de Dakar du FCSA(2022-2024), les deux parties continueront à organiser le Forum Chine-Afrique des Think Tanks, à soutenir une coopération stable entre les communautés universitaires chinoises et africaines, à encourager le forum et les institutions concernées à mener des recherches conjointes et à fournir un soutien intellectuel aux coopérations sino-africaines. CA