UNESCO
2022-02-19
PATRIMOINE MONDIAL
Cascade dans le Parc national de Lushan. (LI KAIZHI)
ANNÉE
D’INSCRIPTION
1996
CHINE
Parc national de Lushan
Le mont Lushan, dans la province chinoise du Jiangxi, est l’un des centres spirituels de la civilisation chinoise. Les temples boud- dhistes et taoïstes, ainsi que les monuments du confucianisme où enseignaient les maîtres les plus éminents, se fondent dans un paysage d’une beauté saisissante, qui a inspiré de nombreux artistes.
La zone du parc occupe 30 200 hectares, et son plus haut sommet, le pic Hanyang, culmine à 1 474 mètres. Bordé au nord par le fleuve Yangtsé, et au sud par le lac Poyang, le mont Lushan offre des paysages allant de la rivière aux collines, en passant par le lac, dont la beauté a attiré des chefs spirituels, des érudits, des artistes et des écrivains depuis plus de 2 000 ans. Plus de 200 bâtiments historiques sont également situés dans le parc.
Le mont Lushan occupe une place importante dans l’histoire et la culture chinoises. Il s’agit d’une icône exceptionnelle de la culture paysagère nationale, ainsi qu’un modèle remarquable d’éducation basée sur les académies. Il s’agit également d’un point focal pour l’intégration des cultures chinoise et occidentale, qui faisait autrefois office de centre culturel au sud de la Chine. Les développements culturels importants et les événements politiques qui se sont déroulés à Lushan ont largement influencé le cours de l’histoire chinoise.
La beauté naturelle du site se retrouve dans ses bâtiments et ses caractéristiques topographiques, créant un paysage culturel unique, dont la valeur esthétique est puissamment associée à la vie spirituelle et culturelle chinoise. Il représente l’esprit national et demeure un témoignage de la vie culturelle.
Un oiseau dans le Parc national de Bwindi. (SITE OFFICIEL DU PARC NATIONAL DE BWINDI)
ANNÉE
D’INSCRIPTION
1994
OUGANDA
Parc national de Bwindi
Dans la forêt impénétrable de Bwindi, se trouve un parc national qui couvre 32 092 hectares. Il s’agit de l’une des plus grandes régions d’Afrique de l’Est à posséder encore des forêts de plaine afro-montagnardes qui s’étendent loin à l’intérieur de la ceinture forestière de montagne. Situé sur le bord oriental de la vallée du Rift Albertine et considéré comme un vestige du Pléistocène, le parc est un refuge pour la biodiversité. Il compte peut-être le plus grand nombre d’espèces d’arbres au regard de son altitude en Afrique de l’Est. Il abrite également une faune riche, qui comprend un certain nombre de papillons endémiques, et l’un des assemblages de mammifères les plus riches d’Afrique.
Avec près de la moitié de la population mondiale de gorilles de montagne, le parc représente une arche pour la conservation animale. Une forêt d’une richesse biologique exceptionnelle, entourée d’un paysage agricole soutenant l’une des densités de population rurale les plus élevées d’Afrique tropicale. Les avantages communautaires découlant de la présence du gorille de montagne et de l’écotourisme, représentent peut-être le seul espoir pour la préservation de ce site unique.
En raison de la diversité de ses habitats, qui s’étendent de 1 160 à 2 706 mètres d’altitude, de sa situation à l’intersection des zones écologiques Albertine, du bassin du Congo et de l’Afrique de l’Est, mais aussi de son existence probable depuis le Pléistocène, Bwindi est la zone la plus importante d’Ouganda en termes de faune en raison d’une diversité exceptionnelle. Il est considéré comme un vestige d’une très grande forêt qui couvrait autrefois une grande partie de l’ouest de l’Ouganda, du Rwanda, du Burundi et de l’est de la République démocratique du Congo. CA