Engagement envers l’Afrique

La tradition du ministre chinois des Affaires étrangères faisant son premier voyage de l'année en Afrique a perduré pendant 28 ans. Du 12 au 16 janvier, le ministre Wang Yi s’est donc rendu au Rwanda,en Angola, au Gabon, à Sao Tomé-et-Principe.

M. Wang a discuté avec les dirigeants africains de l’importance de 2018 des relations sino-africaines, mises en évidence par l’évolution du Forum sur la Coopération sinoafricaine (FCSA) à Beijing, et, plus tard cette année, d’une conférence ministériel le à une réunion au sommet. Il s’agit d’une démonstration supplémentaire de la va leur que la Chine place sur la relation Chine-Afrique. Comme M.Wang l’a dit au cours de son voyage, les pays en développement, y compris l’Afrique, sont les fondations de la diplomatie chinoise.

le ministre a éga lement relayé à ses homologues africains qu’ils avaient été un fort soutien pour les nouvelles Routes de la soie, le plan de coopération internationa le phare présenté par le Président chinois Xi Jinping en 2013, et que l’Afrique devait être une partie intégrante du processus.

En Angola, à l’occasion du 35eanniversaire des relations diplomatiques Angola-Chine, les médias lui ont demandé de répondre aux critiques venues de l’Occident, concernant l’augmentation de la dette des pays auxquels la Chine prête de l’argent, dont l’Angola notamment.

le ministre n’a pas mâché ses mots en réfutant fortement cette allégation. IL a dit que le financement fourni au continent est une réponse aux besoins propres des pays africains pour le développement et est bien accueilli par eux,ajoutant que la Chine n’attachait aucune espérance politique à ceci.

Mais cette soi-disant « augmentation de la dette » tient au renforcement de la coopération économique sino-africaine dans un passé récent. La Chine a en effet augmenté son soutien financier aux pays africains. Lors du sommet de Johannesburg du FCSA tenu en Afrique du Sud à la fin 2015, la Chine a annoncé qu’el le fournirait 60 milliards de dollars pour soutenir les dix grands plans de coopération Chine-Afrique. De fait, sans ces soutiens financiers,ces plans de coopération ne peuvent pas être p leinement mis en œuvre.

En élaborant sa réponse, le ministre a soulignéque des pays comme ceux de l’Afrique ontbesoin d’énormes quantités de capitaux lorsqu’ilssont dans la phase primaire de croissanceéconomique et d’industrialisation. IL a soulignéque, commela Chine se souvient encore de sonpassé et de la façon dont el le a été exploitée,opprimée et que son économie était contrôléepar des puissances étrangères, el le n’imposeraitjamais ces conditions aux autres. Un vieux dictonchinois dit que seuls les pieds savent si leschaussures leur vont. les pays africains sontmieux placés que n’importe qui d’autre pourcommenter leur coopération avecla Chine CA