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Comprendre la Chine par ses mots–clés

2018-01-09

中国与非洲(法文版) 2018年1期

Comprendre la Chine par ses mots–clés

Proposée en 2013 par ie Président chinois Xi Jinping, i’initiative des « Nouveiies Routes de ia soie » est devenue une piateforme en faveur de ia coordination des poiitiques, ia connectivité des infrastructures, ie commerce sans entraves, i’intégration financière et ie rapprochement des popuiations entre ies pays participants. CHINAFRIQUE vous présente ici queiques-uns des initiatives simiiaires qui ont été iancées par d’autres pays et organisations.

Le programme onusien du « Renouveau de la Route de la soie »

Le programme du « Renouveau de la Route de la soie » a commencé dans les années 1960. Il projetait à l’origine de construire un chemin de fer de 14000 km reliant Singapour à la Turquie. Nombreux sont les gouvernements et les organisations en faveur de ce programme et l’Organisation des Nations unies y joue un rôle majeur. En février 2008, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a lancé officiellement l’initiative du « Renouveau de la Route de la soie », et les représentants de 19 pays dont la Chine, la Russie, l’Iran et la Turquie ont signé à Genève, en Suisse, un accord d’intention qui prévoyait d’investir dans les années à venir 43 milliards de dollars pour remettre en service l’ancienne Route de la soie, ainsi que d’autres voies eurasiatiques,totalisant plus de 7000 km.

L’« Union eurasiatique »proposée par la Russie

Le 5 octobre 2011, Vladimir Poutine, alors Premier ministre de la Russie, a signé un article dans Izvestia(Les Nouvelles) évoquant l’« Union eurasiatique ». Ce concept vise à intégrer progressivement les pays de la Communauté des États indépendants (CEI) pour former une union douanière et un espace économique unifiés, pour créer une union d’États souverains dotée d’organismes supranationaux. Par la suite, la Russie compte étendre progressivement la sphère de l’« Union eurasiatique » des six pays de l’ex-URSS (Russie, Bélarus,Kazakhstan, Arménie,Tadjikistan et Kirghizistan)à tout le territoire de l’ex-URSS, avant de gagner la région Asie-Pacifique. L’Union économique eurasiatique,maillon clé de l’« Union eurasiatique », a été lancée officiellement en 2015 pour réaliser en 2025 la libre circulation des produits, des services, des capitaux et de la main-d’œuvre et se doter d’un marché unique de 170 millions d’habitants.

Le « plan Mousson »de l’Inde

Le « plan Mousson » est un concept de stratégie diplomatique du gouvernement Modi qui, inspirée de l’histoire, vise à créer une nouvelle plateforme de coopération dirigée par l’Inde, pour la vaste zone allant du sous-continent de l’Asie du Sud au pourtour de l’océan Indien. S’appuyant sur la profonde inf l uence de la culture indienne et sur la longue tradition commerciale entre les pays de la région, le « plan Mousson »promeut la coopération dans des domaines comme le développement des ressources maritimes et le soutien des échanges économiques et commerciaux, avec l’Inde comme force motrice.

La « Route de la steppe » de Mongolie

En novembre 2014, la Mongolie a annoncé l’appli cation d’un plan intitulé « Route de la steppe », qui comprend cinq projets et nécessite un investissement total de 50 milliards de dollars.Concrètement, il s’agit de construire une autoroute de 997 km pour relier la Chine et la Russie, d’installer des lignes de transmission totalisant 1100 km, de développer les voies ferroviaires à partir du réseau existant et de développer les gazoducs et les oléoducs.Selon le gouvernement mongol, le programme apportera davantage d’opportunités commerciales aux régions situées le long des nouvelles voies de transport et favorisera la reconversion et la montée en gamme des différents secteurs locaux. Les secteurs clés,comme l’énergie et l’exploitation minière, bénéficieront des avantages directs apportés par ce programme et connaîtront un nouvel essor.

La « Voie vers l’avenir »du Kazakhstan

Le Président kazakh Nazarbaïev a annoncé, dans son discours annuel en novembre 2014, l’application d’une nouvelle politique économique appelée « Voie vers l’avenir ». Celle-ci consiste à investir en trois ans un total de neuf milliards de dollars dans les domaines suivants : développement du transport et de la logistique,construction d’infrastructures industrielles et énergétiques, amélioration des installations publiques et de l’approvisionnement en eau et en chauffage, construction de logements et d’infrastructures sociales. La« Voie vers l’avenir » doit doubler le volume du transport de marchandises sur la ligne reliant la Chine, le Moyen-Orient, la Russie et l’Europe, pour atteindre 33 millions de tonnes par an.

La « Ligne à grande vitesse de la Route de la soie » de la République de Corée

Park Geun-hye, alors Présidente de la République de Corée, a dévoilé, en octobre 2013, un projet de « Ligne à grande vitesse de la Route de la soie », visant à relier la République de Corée, la République populaire démocratique de Corée, la Russie, la Chine, l’Asie centrale et l’Europe, ainsi qu’à mettre en place un réseau énergétique eurasiatique constitué de lignes électriques, de gazoducs et d’oléoducs. La « Ligne à grande vitesse de la Route de la soie » est l’un des éléments fondamentaux de « l’initiative eurasiatique » de la République de Corée,devant aboutir à un système intégré de transport et de logistique basé sur les chemins de fer et englobant les transports routiers, fl uviaux et aériens. Mais le projet est bloqué en raison des tensions dans la Péninsule coréenne et du retard pris dans « l’initiative eurasiatique ».

*Source : Keywords to Understand China publié par l’Académie chinoise de traduction et le Groupe de publication internationale de Chine.