Des racines et des ailes
2024-03-08parEHIZUELENMICHAELMITCHELLOMORUYIdirecteurexcutifduCentretudesnigrianesInstituttudesafricainesUniversitnormaleduZhejiang
par EHIZUELEN MICHAEL MITCHELL OMORUYI, directeur exécutif du Centre d’études nigérianes,Institut d’études africaines, Université normale du Zhejiang
La culture du droit humain à la subsistance en Chine
La Chine met en avant les droits à la subsistance et au développement comme étant les plus fondamentaux des droits humains.Le peuple chinois s’est engagé avec détermination dans la protection des droits de l’homme, un idéal que l’humanité cherche à atteindre depuis de nombreuses années.Avec son influence croissante sur la scène mondiale, la Chine a évolué d’une posture traditionnellement défensive vers un engagement plus actif dans la défense des droits de l’homme à l’échelle internationale, notamment au sein du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.
Un aspect souvent sous-estimé dans les recherches académiques, mais essentiel pour comprendre à la fois les remarquables succès économiques de la Chine et son approche des droits de l’homme, est le rôle central de la culture.La culture chinoise, façonnée par des facteurs politiques, économiques et historiques, est profondément enracinée dans une éthique de croissance proéconomique.Depuis 1978, année marquante de lancement de la politique de réforme et d’ouverture, les citoyens de tous les groupes ethniques en Chine, qui avaient subi l’oppression des forces d’occupation étrangères avant la fondation de la République populaire de Chine en 1949,ont non seulement bénéficié des fruits du développement économique et social mais ont également vu leurs droits humains significativement avancer.Ces progrès ont été réalisés pacifiquement, portés par une culture de travail acharné, d’unité et de compréhension mutuelle.
Culture de travail
Le gouvernement central de la Chine a déployé des efforts significatifs pour perpétuer et renforcer une culture de travail assidu et de progrès, en se concentrant sur le développement économique, la protection et la promotion des droits humains fondamentaux, l’encouragement de l’unité et du développement ethniques,l’amélioration des conditions de vie, et en engageant activement le peuple chinois dans les efforts mondiaux de gouvernance des droits de l’homme.Ces initiatives ont joué un rôle clé dans les réalisations historiques de la Chine en matière de droits de l’homme, apportant bienêtre et prospérité à ses plus de 1,4 milliard d’habitants.
Le peuple chinois est résolu à poursuivre cette trajectoire, ayant constaté les avantages tangibles de ces politiques.Cette approche a non seulement permis d’éradiquer l’extrême pauvreté mais a aussi offert un sentiment d’accomplissement, de bonheur et de sécurité.Elle a également conduit à la construction d’une société modérément prospère dans tous les domaines, tout en établissant les plus grands systèmes d’éducation,de sécurité sociale et de soins de santé au monde.
La Chine souhaite partager cette voie avec le reste du monde, offrant ainsi aux pays en développement des alternatives pour leur modernisation et contribuant à l’exploration d’un meilleur système social par l’humanité.Guidée par sa nouvelle philosophie de développement, qui souligne le respect et la protection des droits de l’homme par l’État, la Chine s’engage dans une modernisation qui favorise non seulement un développement de haute qualité à travers un nouveau paradigme mais promeut également la prospérité partagée, tout en avançant dans la gouvernance basée sur la loi et la protection juridique des droits de l’homme.
C’est dans cet esprit que la Chine participe activement aux efforts des Nations unies en matière de droits de l’homme et s’acquitte consciencieusement de ses obligations internationales en la matière.
Punir des pays comme la Chine en imposant des sanctions sous prétexte de violations des droits de l’homme peut s’avérer contre-productif, rappelant les époques du colonialisme.Les pressions exercées sous couvert de la promotion des droits de l’homme par certains pays occidentaux ignorant leurs propres antécédents de violations graves, telles que la discrimination raciale et le colonialisme, sont non seulement injustes mais également inefficaces.La plupart des pays préfèrent le dialogue et la coopération aux mesures coercitives unilatérales, estimant que c’est la voie la plus constructive à suivre.
Développement commun
Experts débattant de stratégies pour la protection des droits de l’homme, lors d’un forum parallèle au 4e cycle de l’Examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, en Suisse,le 24 janvier.
La Chine se positionne comme un acteur clé dans le domaine des droits de l’homme, en mettant l’accent sur les dimensions économiques et développementales.En se considérant davantage comme un catalyseur d’opportunités de développement pour ses partenaires des pays en voie de développement, la Chine privilégie les méthodes de développement plutôt que ses objectifs finaux.Forte de son expérience de modernisation, la Chine manifeste une urgence accrue à promouvoir le développement dans les pays émergents, surpassant souvent l’approche occidentale.En Afrique, elle se présente comme un partenaire de choix, exempt d’ambitions coloniales, de pressions relatives aux droits de l’homme ou d’ingérences dans les affaires internes,ce qui lui vaut une perception favorable de la part des Africains.Contrairement aux efforts occidentaux,souvent jugés insuffisants pour éradiquer la pauvreté en Afrique, l’approche chinoise dans les affaires est perçue comme une alternative prometteuse.
Le soutien économique de la Chine offre à l’Afrique des alternatives inédites dans un contexte mondial traditionnellement dominé par l’Occident, renforçant les liens sino-africains autour de principes clés tels que la non-ingérence, les intérêts économiques partagés et une vision commune des droits de l’homme.Cette synergie a tendance à positionner l’Afrique en divergence avec les perspectives occidentales sur les droits de l’homme.
En octobre 2023, l’Afrique, aux côtés d’autres nations en développement telles que le Pakistan, au nom de 72 pays et le Venezuela, représentant 19 membres du Groupe d’amis en défense de la Charte des Nations unies, a affirmé son soutien à la vision chinoise des droits de l’homme.Cette déclaration commune souligne une volonté de promouvoir et protéger les droits de l’homme à travers le dialogue et la coopération, illustrant l’engagement de la communauté internationale envers le multilatéralisme et la solidarité face aux défis mondiaux.
La promotion des droits de l’homme est présentée comme un engagement continu de la Chine, guidée par le Parti communiste chinois.Avec la poursuite des objectifs des « deux centenaires » et la réalisation du rêve chinois du renouveau national, la Chine anticipe des progrès supplémentaires dans la protection des droits de l’homme.CA