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Africa-Style Small Town

2016-09-12

中国与非洲(法文版) 2016年2期



Africa-Style Small Town

Designed to promote African culture and art, Africa-style Small Town exhibits Tanzanian Makonde sculptures, Zambian copperplate etching and masks from Malawi, amongst others.

Facilities: a studio, conference room, exhibition space, a coffee shop and exhibit zone for imported African products

Address: Songzhuang Xiaopu Artist Village, Tongzhou District, Beijing E-mail: dongqixin23@gmail.com

Retour sur un passé douloureux

En Afrique du Sud, les bonnes résolutions et vœux de fin d’année ont été

totalement éclipsés par les commentaires racistes d’une poignée de citoyens anonymes et de célébrités sur internet. Ces commentaires ont suscité une forte polémique sur les réseaux sociaux.

Ces propos insultants vis-à-vis des Noirs, apparemment sans aucun lien entre eux, ont relancé la douloureuse discussion de l’histoire des discriminations raciales en Afrique du Sud, plus de deux décennies après le passage du pays à un régime démocratique se substituant à l’oppression de l’apartheid et à l’emprise politique de la minorité blanche du pays. Des débats quotidiens, souvent enflammés, ont envahi les médias et les réseaux sociaux tout au long du mois de janvier.

Ce vent de colère a poussé les partis politiques à réagir. Le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), a porté plainte pour crimen injuria contre les personnes concernées et les a déféré à la Commission sud-africaine des droits de l’homme. Face à cette polémique, le porteparole du gouvernement, Bongani Majola, a rapporté les propos du Président Jacob Zuma, pour qui l’Afrique du Sud a combattu le racisme institutionnel depuis 1994 (fin de l’emprise politique de la minorité blanche). Le problème persistant étant celui des individus nourrissant encore racisme et préjugés.

Le Président Zuma affirme que toutes les mesures nécessaires doivent être prises pour éradiquer le racisme de la société sud-africaine, celui-ci devrait ainsi avoir des conséquences concrètes. Toutefois, le Président assure que « ces gens [ayant écrit les commentaires racistes] ne représentent pas la vraie nature de la nouvelle Afrique du Sud ». ll rappelle par ailleurs que l’ANC a créé des lois pour combattre les discriminations raciales.

Mais ces lois sont-elles assez sévères ?

La Constitution sud-africaine est très claire en ce qui concerne les limitations à la liberté d’expression. Récemment, des voix se sont élevées pour demander la criminalisation du racisme et de la glorification de l’apartheid. Se confiant au journal The Times, Lunga Peter, président du Barreau de KwaZulu-Natal, pense qu’un renforcement de la loi dans ce sens serait le bienvenu. « Bien que l’Afrique du Sud possède la Constitution la plus libérale au monde, consolidant la démocratie, l’égalité et la liberté, y compris la liberté d’expression, il est clair que nos lois ne sont pas suffisantes pour contrer et réduire des attitudes ouvertement racistes exprimées dans les commentaires [de Peggy Sparrow (son commentaire a été le premier à déclencher la polémique sur les réseaux sociaux)]. En conséquence, nous presserons le gouvernement pour faire passer rapidement la législation nécessaire à la criminalisation de ce genre de conduites. »

Bon nombre d’observateurs préviennent qu’une telle loi contre l’incitation à la haine raciale devra être justement et systématiquement appliquée. lls assurent cependant que si celle-ci est définie dans le cadre de la Constitution, elle fera consensus au sein de la société.

Ces commentaires racistes permettent de rappeler que la liberté d’expression n’est pas absolue et que les discours de haine n’ont pas leur place en Afrique du Sud, ou dans n’importe quel autre pays. Cet incident a également permis de sensibiliser le public aux limites de la liberté d’expression et a rappelé l’importance d’ouvrir un sérieux débat sur les questions raciales. Dans la quête de la réconciliation, une discussion ouverte vaut toujours mieux qu’un dialogue de sourds.

LE BOX-OFFICE BONDIT Oriental Outlook 14 janvier 2016

En 2015, les recettes totales du box-office en Chine ont atteint 44,7 milliards de yuans (6,7 milliards de dollars), soit une augmentation en glissement annuel de 48,7 %. Les films chinois ont rapporté 27,14 milliards de yuans (4,13 milliards de dollars), soit 60 % du marché total.

Beaucoup de raisons expliquent la croissance rapide des recettes du box-office chinois. Tout d’abord, l’arriVée d’une nouVelle génération de réalisateurs. De jeunes réalisateurs qui pensent que les films doiVent être produits en les adaptant au goût du public.

Deuxièmement, un flux abondant de capitaux priVés dans le secteur de l’Internet a rapidement changé l’industrie du cinéma traditionnel, aVec l’apparition de nouVeaux studios de cinéma, de nouVelles techniques de tournage, de distribution et de promotion.

Troisièmement, l’urbanisation rapide du pays a engendré un grand nombre de cinéphiles. Un récent rapport de Maoyan, une application de serVices liés au cinéma, explique que les recettes du box-office ont bondi dans les petites et moyennes Villes du pays dans la première moitié de l’année 2015.

UNE VILLE CONFORTABLE Xinmin Weekly 11 janvier 2016 AVec une importante population et un énorme fossé entre la Vie rurale et urbaine, la Chine suscite depuis longtemps l’intérêt du monde entier pour son urbanisation rapide. Les commentateurs de Xinmin Weekly se penchent sur le processus d’urbanisation du pays depuis la création de la République populaire de Chine en 1949 et comparent la Vie urbaine actuelle à celle précédant la réforme et l’ouVerture de la Chine en 1979.

Bien que les Villes aient connu des améliorations considérables dans les infrastructures et les serVices publics, les maladies urbaines et une série de problèmes sociaux, causés par l’afflux massif de migrants, représentent des défis majeurs pour les grandes métropoles chinoises. Selon les experts, une meilleure planification urbaine et organisation industrielle doit être mise en place pour rendre la Vie urbaine confortable et agréable.

Une Ville où les gens pourront bénéficier de serVices publics de qualité uniforme, tels que les soins médicaux et les ressources éducatiVes, sera une Ville idéale et confortable. Dans une telle Ville, le secteur des serVices dominera et la part du secteur manufacturier deVra être maintenue à enViron 30 % de l’économie.

UN CYBERESPACE PLUS PROPRE China Education Daily 8 janvier 2016 Le 8erapport sur l’utilisation d’internet des mineurs, publié le 5 janVier par le centre du déVeloppement commercial des jeunes pionniers chinois basé à Beijing, nous apprend que 91,9 % des mineurs chinois surfent sur internet. Plus de 90 % de ces internautes mineurs ont été exposés à des contenus nocifs : publicités, rumeurs, pornographie et parfois même cyber-Violence. Le rapport appelle à des efforts conjoints pour protéger les internautes mineurs, par la mise en place de nouVelles lois et la promotion d’un cyberespace plus propre.

Des appels similaires ont été lancés dans le passé, mais la situation reste presque inchangée. Se plaindre des contenus nuisibles sur internet ne sert à rien si l’on ne découVre pas les causes derrière ce problème. AVec un croissant accès à internet, nous deVons accepter le fait qu’il est impossible pour les mineurs de ViVre dans un enVironnement numérique sans contenus nocifs. Les écoles et les familles doiVent aVertir les mineurs de ces dangers. En outre, les technologies appropriées sont nécessaires pour faciliter la cyber-sécurité pour les mineurs.

TEMPÊTE DE LICENCIEMENTS China Economic Weekly 11 janvier 2016 Les élites de Wall Street connaissent un hiVer rigoureux. EnViron 10 000 employés de JPMorgan Chase ont été congédiés l’an dernier. De son côté, la Bank of America s’est séparée de 7,1 % de ses salariés. Le même scénario s’est produit en Europe. Les 10 plus grandes banques européennes ont renVoyé 130 000 employés depuis juin dernier. Face à de sombres chiffres d’affaires, le licenciement semble être la principale solution pour les banques américaines et européennes.

Dans ce numéro, China Economic Weekly se penche sur les raisons derrière la tempête de licenciements. Les initiés pensent qu’elle est la conséquence de la crise des subprimes aux États-Unis en 2008. Les serVices traditionnellement lucratifs dans le secteur bancaire, comme les prêts hypothécaires ou les inVestissements, ont perdu de leur éclat.

Les prêts hypothécaires constituaient auparaVant 25 % de tous les serVices de prêts accordés par les banques commerciales américaines. Après la crise, en raison des mauVais prêts et de la flambée des taux d’intérêt, ceux-ci sont deVenus un fardeau.